Construit en 1928 par l’architecte Charles Thévenaz, le cinéma Capitole à Lausanne est considéré à son inauguration comme l’une des plus belles et des plus grandes salles de Suisse, avec une capacité de 1077 places. Aujourd’hui toujours en activité, il a été racheté en 2010 par la Ville de Lausanne.
Alors que le cinéma a pendant longtemps connu un succès grandissant, il fait face depuis quelques années à des difficultés quant à sa fréquentation. De nombreuses salles à l’architecture unique ont disparu. Mais de nouveaux modèles ont également su émerger. État des lieux à travers la Suisse et ses cinémas.
Le Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel conserve la maquette exceptionnelle d’un château dont la typologie, les sources et les finalités font l’objet de plusieurs hypothèses. Il s’agit d’un travail de miniaturisation ingénieux qui suscite des questionnements esthétiques et sociologiques.
Bien que construits à vingt ans d’écart, les deux collèges lausannois de Montriond et des Croix-Rouges montrent des similitudes qui prouvent que l’école moderne se met en place, dans ses dispositions fondamentales, avant la Première Guerre mondiale déjà.
A La Forclaz, petit village de la commune d’Evolène au fond du Val d’Hérens, a été érigé il y a trois ans un chalet haut de quatre étages. Le couple d’architectes genevois qui l’a conçu était alors installé à Londres et l’a ainsi imaginé à distance. L’Angleterre, le Valais et Genève, trois lieux qui ont participé à la construction de l’imaginaire alpestre.
Ayant acquis une connaissance spécifique des cabanes de montagne dans le cadre de la gestion du patrimoine immobilier de la section du CAS Diablerets, les architectes Eik Frenzel et Yves Dreier font part de leurs réflexions et ébauchent les contours du nouveau paradigme de l’hospitalité alpine.
La peinture sous verre chinoise est un art original né à la rencontre des cultures picturales de la Chine et de l’Occident. Il s’épanouit à Canton de 1720 à 1850, période où il fut une composante importante, bien qu’un peu oubliée aujourd’hui, de la mode européenne des chinoiseries. Le Vitromusée Romont dans le canton de Fribourg en expose en permanence nombreux exemplaires.
Au milieu du XVIIIe siècle, pendant une quarantaine d’années, des porcelaines armoriées
et des jetons destinés au jeu furent importés de Chine, souvent via la Compagnie des Indes française, jusqu’à Genève et dans le Pays de Vaud.
La production d’indiennes entre les XVIIe et XIXe siècles témoigne d’un effet de mode et du goût pour les motifs « exotiques ». Ces toiles imprimées se composent de véritables ensembles décoratifs transculturels porteurs de réminiscences de Chine, d’Inde, de Perse et d’Europe.
Alors que les décors à motifs de chinoiserie sont considérés comme un art en vogue dans les cours du XVIIIe siècle, pourquoi évoquer une propriété villageoise – qui plus est vigneronne – adossée au pied du Jura neuchâtelois ? Une maison de Cressier recèle en effet un véritable trésor, un petit salon au décor inattendu.